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Faits marquants 2017

15 mars 2017

Pour l’instant, l’application de la théorie des valeurs extrêmes était limitée aux systèmes qui décrivent la dynamique d’un point dans le temps. Ce cadre est utile pour étudier des phénomènes physiques localisés comme par exemple les extrêmes de température atmosphérique mesurés à un endroit spécifique. Cependant, il n’existe pas de théorie pour étudier la dynamique chaotique des systèmes spatialement étendus, ce qui est pertinent pour modéliser plusieurs extrêmes géophysiques comme les tempêtes extratropicales étendues sur une surface des plusieurs milliers de Km. Etant donné que la dynamique détermine la récurrence des observations, nous avons étudié plusieurs classes des systèmes d’un point de vue théorique et numérique, en déterminant les conditions nécessaires pour l’application de la théorie des valeurs extrêmes quand la dynamique est perturbé avec du bruit stochastique [1]. Ce cadre est pertinent aux applications géophysiques ou la turbulence à petite échelle ainsi que l’incertitude sur les mesures jouent le rôle du bruit.  Nous avons transformés ces théorèmes mathématiques en outils numériques qui nous ont permit de caractériser les récurrences des champs de pression atmosphérique de 1948 jusqu'au aujourd'hui [2]. Cet étude démontre que les extrêmes géophysiques sont origines par des extrêmes des systèmes dynamiques. Les métriques des systèmes dynamiques nous permettent de déterminer la rareté et la prédictibilité des champs de circulation atmosphérique  avant  de faire un modèle de prévision météorologique. L’analyse d’un champ journalier demande seulement un second sur un ordinateur portable. Les résultats pour l’Atlantique du Nord sont  régulièrement
mise à jour a cet adresse.

[1] Valerio Lucarini, Davide Faranda, Ana Cristina Gomes Monteiro Moreira de Freitas,Jorge Miguel Milhazes de Freitas, Mark Holland, Tobias Kuna, Matthew Nicol, Mike Todd, Sandro Vaienti. Book: Extremes and Recurrence in Dynamical Systems. ISBN 978-1-118-63219-2, 312 pages, Wiley, 2016.


[2] Davide Faranda, Gabriele Messori and Pascal Yiou. Dynamical proxies of North Atlantic predictability and extremes. Scientific Reports, 7-41278, 2017.

26 septembre 2017

Sélectionné par l’ANR en 2016 et lancé en 2017, l’Institut Convergence Cland a pour objectif d'étudier la vulnérabilité des écosystèmes cultivés face au changement climatique et le contrôle des émissions de gaz à effet dans l’agriculture. Il comporte un volet de recherche et innovation, marqué par le lancement prochain de trois projets de recherche, et de formations (master et thèse). Sa première assemblée générale a eu lieu le 13 septembre 2017.

Cland regroupe dix équipes de recherche sur le plateau de Saclay, soit plus de cent chercheurs, dont Philippe Bousquet, Philippe Ciais, Bertrand Guenet et Nicolas Viovy, chercheurs au LSCE.

Les partenaires de Cland sont :

  • les trois tutelles du LSCE (CEA, CNRS et UVSQ),
  • Inra (Institut national de la recherche agronomique),
  • Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture),
  • IRD (Institut de recherche pour le développement),
  • Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement),
  • AgroParisTech,
  • École Polytechnique,
  • Université Paris-Sud.

Géré par l'Université Paris-Saclay, Cland bénéficiera d’un financement de l’ANR de 9,8 M€ pendant dix ans.

Les Instituts Convergences doivent notamment :

  • rassembler, dans un partenariat organisé en un lieu donné, des compétences de recherche diversifiées, visant à produire des savoirs nouveaux par la mobilisation conjointe de différentes compétences disciplinaires ;
  • développer, en lien avec ces recherches interdisciplinaires, des formations d’excellence innovantes aux niveaux master et doctorat, en formation initiale comme en formation continue ;
  • déployer dans la durée une dynamique de structuration autour de l’enjeu principal du centre, appuyée sur une ambition scientifique de haut niveau international, sur une véritable stratégie d’emploi scientifique et sur une gouvernance simple et efficace.  

Contact : John Bazire (LSCE)

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