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Les tufs calcaires : archives climatiques et environnementales des interglaciaires passés - Approche pluridisciplinaire de séquences pléistocènes et holocènes du nord-ouest européen (France et Luxembourg).
Julie Dabkowski
GeoArchEon
Thu, Jan. 07th 2016, 11:00-12:00
Bât. 701, P. 17C, LSCE Orme des Merisiers

Les tufs calcaires sont des formations carbonatées se déposant à proximité des sources ou en marge des rivières et des lacs. Ils sont composés en majorité de calcite (parfois plus de 95% de CaCO3) résultant de processus de dissolution dans l’aquifère puis de reprécipitation à l’air libre et à température ambiante. Ces processus nécessitant des conditions climatiques humides et tempérées, les tufs apparaissent caractéristiques des périodes interglaciaires.

Le mode de dépôt des tufs permet la conservation in situ d’éventuels niveaux archéologiques ainsi que la préservation d’informations paléontologiques et paléoenvironnementales variées et de grande qualité (mollusques, empreintes foliaires, restes de mammifères, etc.). De plus, leur composition en calcite permet de dater précisément les séquences pléistocènes par U/Th-SIMS et d’utiliser des indicateurs climatiques géochimiques, en particulier les isotopes stables de l’oxygène et du carbone (δ18O et δ13C).

Les tufs sont donc un contexte exceptionnel en domaine continental pour l’étude des dynamiques environnementales et climatiques interglaciaires et des occupations humaines associées comme nous le montrerons à travers l’exemple des travaux de recherche récents sur les sites pléistocènes de Caours (SIM 5e) et La Celle (SIM 11), dans le nord de la France, et sur la séquence holocène de Direndall au Luxembourg.

Contact : Amaelle Landais
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