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Caractérisation des puits biosphériques d'oxysulfure de carbone (COS) à l'aide de mesures atmosphériques: cas du Plateau de Saclay et d'une forêt de chêne blanc du sud de la France.
Sauveur Belviso
LSCE
Thu, Mar. 10th 2016, 11:00-12:00
Bât. 701, P. 17C, LSCE Orme des Merisiers

 

En français:

Caractérisation des puits biosphériques d’oxysulfure de carbone (COS) à l’aide de mesures atmosphériques: cas du Plateau de Saclay et d’une forêt de chêne blanc du sud de la France.

L’oxysulfure de carbone (COS) est le composé soufré le plus abondant dans l’atmosphère. L’océan et la biosphère continentale, respectivement source et puits de ce gaz, constituent les composantes essentielles du budget global du COS. Ce dernier comporte une part anthropique (industries du charbon, de l’aluminium et du disulfure de carbone (CS2)). Il existe donc de nombreux points communs entre les cycles biogéochimiques du COS et du CO2. L’un d’entre eux, la capacité de la végétation à absorber simultanément ces deux gaz, est aujourd’hui exploité afin de mieux contraindre la production primaire brute des végétaux à différentes échelles spatiales, mais des interrogations demeurent. Les végétaux absorbent-ils le COS également en l’absence de lumière? Qu’en est-il du rôle des sols ? Pour cela, j’ai  mis en œuvre une approche expérimentale descendante utilisant une panoplie de traceurs atmosphériques (222Rn, CO2, O3) afin de caractériser le puits biosphérique du COS en deux sites : la forêt de chêne blanc de l’Observatoire de Haute Provence (OHP, juin 2012 et juin 2013) et le plateau de Saclay (depuis août 2014). Les mécanismes à l’œuvre ne sont manifestement pas les mêmes. En combinant séries temporelles multiparamétriques et études de la trajectographie des masses d’air, j’ai pu identifier plusieurs régions continentales émettrices de COS anthropique.

In English:

A top-down approach of surface carbonyl sulfide (COS) exchange in a Mediterranean forest and a suburban area (Saclay Plateau)

Carbonyl sulfide (COS) is the most abundant sulfur compound in the atmosphere. The ocean and the continental biosphere, respectively source and sink of this gas, are essential components of the global budget of COS. The latter includes an anthropogenic component (coal, aluminum and carbon disulfide (CS2) industries). So there are many similarities between the biogeochemical cycles of COS and CO2. One of them, the capacity of vegetation to absorb these gases simultaneously, is now used to better constrain the gross primary production of terrestrial plants at different spatial scales, but questions remain. Do Plants absorb COS also in the absence of light? What about the role of soils? For this, I have implemented a top-down experimental approach using a variety of atmospheric tracers (222Rn, CO2, O3) to characterize the surface loss processes of COS in two sites: the white oak forest of the Observatoire de Haute Provence (OHP, June 2012 and June 2013) and the Saclay Plateau (since August 2014). The mechanisms at work are clearly not the same. By combining multiparametric time series and back trajectories, I have identified several regional anthropogenic sources of COS.

Contact : jlathiere
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