Projet GÉODIA - GÉOchimie Des Impacts de l’Anthropocène

17 équipes de recherche - LSCE, GEOPS, LOCEAN, ECOSYS, pôle « Environnement » IRSN & SHS CEARC

Financement du projet GEODIA par la région d’Ile-de-France - AAP SESAME 2023

GÉODIA est porté par les laboratoires LSCE, GEOPS, LOCEAN & ECOSYS en partenariat avec le pôle « Environnement – PSE-ENV » de l'IRSN et le laboratoire SHS CEARC de l’UVSQ. Un pôle de plus de 17 équipes de recherche franciliennes se sont fédérés autour d’un projet innovant et compétitif à l’international sur la géochimie des impacts

La pression démographique et l’utilisation croissante des ressources terrestres ont conduit à des modifications de l’environnement et du climat sans précédent. A l’échelle locale, les changements environnementaux se traduisent par (i) l’urbanisation et l’aménagement des territoires, (ii) l’exploitation des ressources avec, pour conséquences, l’artificialisation et l’altération des milieux naturels, (iii) la contamination des eaux, des sols, de l’atmosphère, et des bio-ressources.

Ces impacts sur notre environnement immédiat sont amplifiés par les conséquences de l'activité humaine à l'échelle planétaire : réchauffement climatique, acidification des océans, fréquence accrue d’évènements climatiques extrêmes. Ces perturbations de la « zone critique » mais aussi de l’océan sont à l’origine de la crise environnementale majeure caractérisant l’Anthropocène. Son ampleur et surtout sa dynamique, c’est-à-dire sa projection future, reste encore à définir. L’analyse biogéochimique des eaux, des sols, des dépôts calcaires et sédimentaires permet à la fois de quantifier l’intensité des impacts anthropiques sur les écosystèmes, de comprendre les processus et la dynamique de transfert entre les compartiments du système Terre afin de mieux les modéliser.

GÉODIA ambitionne de conduire cette double analyse, entre évaluation et modélisation, au meilleur niveau scientifique international par la mise en œuvre de la mesure isotopique de haute précision. Le projet GÉODIA vise à produire des connaissances au cœur des préoccupations sociétales concernant l’impact des activités humaines sur l’environnement à l’aide d’un parc analytique performant, innovant et unique par sa complémentarité pour répondre aux deux questions majeures : (i) quels sont les pratiques et les mécanismes qui conduisent à l’émission de contaminants et à leur diffusion dans les différents milieux environnementaux (air, eau, sols) ; (ii) quels sont les impacts de ces composés sur les écosystèmes, depuis leurs sources jusqu’aux océans ? Les recherches seront irriguées par des travaux pluridisciplinaires organisés autour de 3 axes scientifiques (points chauds urbains, transferts continentaux, impacts côtiers), et seront complétées par l’étude des impacts des changements globaux sur les océans et sur les régions et sociétés de l’Arctique...

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A. Mazaud, dépêche du 09/01/2024