Une étude franco-allemande coordonnée par le LSCE (CEA-CNRS-UVSQ) estime que le changement climatique pourrait décaler le pic d'acidité de l'océan Arctique de l'hiver à l'été, ce qui perturberait les écosystèmes.
Ce changement – sans précédent dans le domaine biologique où la saisonnalité peut être décalée d'environ un mois – est causé par l'augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques, principalement le CO2, qui réchauffe les températures de l'air arctique, fait fondre davantage de glace de mer et conduit à un réchauffement estival spectaculaire des eaux de surface de l'océan Arctique.
Il s'agit de la première étude à examiner le potentiel futur de décalages temporels de la saisonnalité de l'acidité des océans. Comparée à de précédentes études sur d'autres variables climatiques, elle révèle des changements beaucoup plus importants.