Une eÌquipe de chercheurs français du Laboratoire de glaciologie et geÌophysique de l’environnement (LGGE/OSUG, CNRS / UGA), du laboratoire Environnements et paleÌoenvironnements oceÌaniques (EPOC/OASU, UniversiteÌ de Bordeaux / CNRS) et du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/IPSL, CNRS / CEA / UVSQ, UniversiteÌ de Paris-Saclay) a modeÌliseÌ pour la premieÌ€re fois l’eÌvolution spatio-temporelle du permafrost aÌ€ l’eÌchelle globale et les transferts de carbone associeÌs dans le contexte de la dernieÌ€re transition climatique glaciaire-interglaciaire.
Le meÌ‚me modeÌ€le utiliseÌ dans le contexte du changement climatique du XXIe sieÌ€cle indique une possible amplification de 10 aÌ€ 40 % du reÌchauffement climatique en raison de ce couplage entre climat, deÌgradation des sols geleÌs et transfert de carbone de ces sols vers l’atmospheÌ€re.
K. A. Crichton, N. Bouttes, D. M. Roche, J. Chappellaz & G. Krinner
Nature Geoscience 9, 683–686 doi:10.1038/ngeo2793
Photo: Buried basal ice from the Laurentide Ice Sheet preserved as massive ice and icy sediments in permafrost, NW Canada. (photo: Julian Murton)
fait-marquant-crichton_al_2016.pdf (125 Ko)
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