Projet PEPR inteGREEN

Présentation

Le projet inteGREEN (2025-2029) a pour objectif d’étudier la contribution de la végétalisation à la résilience des villes d’une part, et d’étudier la résilience de cette végétalisation face aux pressions climatiques et urbaines d’autre part. C’est un projet multidisciplinaire qui fait partie des programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR) dans le cadre des investissements stratégiques de France 2030. Il est financé par le PEPR Ville Durable et Bâtiments Innovants (VDBI), et implique deux douzaines de partenaires, intégrant équipes de recherche académique, agences et autorités régionales, compagnies privées et fédérations d’entreprises.

Les services urbains fournis par la végétation étudiés concernent pour les aspects positifs : la santé, la sociabilité et les relations avec la nature, la biodiversité, la gestion des eaux pluviales, la séquestration du carbone. Le projet s’intéresse également aux effets négatifs potentiels des stratégies de végétalisation : gentrification, limitation de ressources, besoins d’entretien et de sécurité, émissions biogènes (pollens et composés organiques volatils d’origine biogénique ou COVB). Ces derniers sont des composés réactifs précurseurs de polluants secondaires comme l’ozone et les aérosols organiques secondaires impactant la qualité de l’air.

L’équipe CAE dans inteGREEN

Dans la poursuite du projet sTREEt, l’équipe CAE du LSCE est impliquée dans les interactions végétation-qualité de l’air, avec la réalisation d’une campagne de terrain de 1 mois durant l’été 2025, dans le Jardin parisien Solange Saaladé (XIIème arrondissement), où des plantations d’arbres d’espèces supposées plus adaptées au changement climatique ont été réalisées.

A l’aide de la chambre d’échantillonnage des émissions de COVB, les émissions de cette végétation « d’avenir » seront évaluées, avec un focus sur l’isoprène et les terpènes, grâce au déploiement d’un spectromètre de masse à transfert de protons (PTR-MS) et d’un chromatographe à détecteur à ionisation de flamme (GC-FID). Un suivi de la qualité de l’air ambiant sera également réalisé (COV, NOx, carbone-suie, granulométrie et composition des particules d’aérosols). L’ensemble de ces mesures (émissions et concentrations ambiantes) sera utilisé pour améliorer les simulations de la qualité de l’air.

L’équipe collabore en particulier avec l’iEES spécialiste d’éco-physiologie de la végétation, et le CEREA en charge du volet modélisation.

Partenaires

Le projet est coordonné par Simone Kotthaus du LMD (Polytechnique contractant).

Au niveau des partenaires académiques, en sus de l’équipe CAE du LSCE (UVSQ), inteGREEN implique des équipes de l’IPSL (CNRS), du CEARC (UVSQ), du CEREA et du CIRED (ENPC), de l’iEES (UPEC), du LADYSS (UPCité), du LATMOS (SU et UVSQ), du LIED (UPCité), et du METIS (SU).

Les partenaires institutionnels incluent la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris, les intercommunalité Plaine Commune et Saint-Quentin-en-Yvelines, les agences de l’eau Seine Normandie et Eau de Paris, l’Atelier Parisien d’Urbanisme, AirParif, le Groupe Régional d’Expertise sur le Climat et la transition écologique (GREC) Francilien, et le Centre Climat et Société de l’IPSL.

Les partenaires privés sont la fédération des entreprises locales franciliennes Ekopolis, la société Urban Cooling Solutions, et l’interprofession française de l’horticulture et des pépinières (VERDIR/VALHOR).

Contact inteGREEN au LSCE : Valérie Gros