Imaginer les Possibles du Changement Climatique
Le livre Nos Futurs est une anthologie de textes destinés à sensibiliser, à informer et à produire des récits autour des enjeux du changement climatique.
Dix binômes auteur-chercheur ont ainsi été formés pour se saisir de dix thèmes parmi ceux étudiés par le GIEC, et dont le choix a fait l’objet d’un sondage auprès d’un large public. L’ambition est de présenter ces dix thèmes sous un double éclairage : celui de la fiction, pour explorer les possibles, et celui de la vulgarisation scientifique, pour expliquer l’état des connaissances. En rassemblant ces vingt textes, issus de la rencontre entre auteurs et chercheurs, l’objectif est de donner à voir la différence et la complémentarité entre ces deux approches qui vont être indispensables pour s’approprier les bouleversements qui s’annoncent.
Le livre a été préfacé par Valérie Masson-Delmotte, et a reçu la contribution de Pascal Maugis (MOSAIC) en collaboration avec Estelle Faye, sur le thème des usages de l’eau et de l’impacts de changement climatique sur cette ressource et ses usages.
Les partenaires :
Ce livre a été rendu possible par le soutien de la Diagonale Paris-Saclay ainsi que de la chaire Arts et Science de l’Ecole polytechnique, de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et de Paris Science et Lettres. Il est également soutenu par le Collectif Citoyens Pour le Climat, la fondation Elyx, le festival des Utopiales, l’association S[cube] et le réseau des médiathèques de Paris-Saclay.

Des usages de l’eau
A partir de sa formule toute simple, l’auteur explique les propriétés de la molécule H2O et comment elles structurent et donnent naissances aux différentes phases sous lesquelles on la connaît, et les usages, naturels ou anthropiques, qu’elle permet.
L’origine et les bilans d’eau sur Terre sont expliqués dans une même métrique. Puis, au niveau national, le détail révèle une réalité méconnue quand, aux lieu de décrire les seuls prélèvements en eau – au demeurant encore mal connus et estimés ici grâce à une méthode originale basée sur l’outil STRATEAU -, on se penche sur l’eau dite « consommée ». Cette fraction qui ne retourne pas à la ressource correspond essentiellement à l’évapo-transpiration des cultures intensives, et de faibles contributions de l’évaporation industrielle et domestique.
Quelques idées encore trop peu discutées sont abordées, comme le relatif levier d’économie utile que pourrait représenter les économies d’eau potable, la délocalisation de notre consommation d’eau à l’étranger ou le gaspillage alimentaire
Conte de la pluie qui n’est pas venue
Doit-on à tout prix sauver l’humanité ou préserver encore ce qu’il peut l’être ? Ce récit nous place face à cette alternative, sans proposer de réponse. Finalement, ce futur-là est sans doute plus proche que nous ne voulons l’admettre.

